Après bien des peurs et des soucis dus à cette capricieuse météo.
L’union faisant la force, c’est d’un commun accord que nous avions décidé d’effectuer notre sortie plein air avec l’Association UNIR AUDE.
Et bien ce fût une réussite pour une première.
C’est en milieu de cette matinée du 28 avril que nous nous sommes retrouvés, avec nos voisins retraités de l’Aude, dans les prés de Jean & Iris Lafon manadiers de taureaux camarguais à 34400 St Nazaire de Pezan.
C’est sous le soleil que le Maître de ces lieux nous présenta, malgré la boue de la pluie de la nuit, ses gardians sur leurs chevaux blancs.
Aprés nous avoir salué, tout ce groupe partit chercher, parmi la manade (troupeau) deux petits taurillons afin de les marquer à la devise propre à la manade. Cet exercice est assez spectaculaire et demande force et agilité, lasso en main, il nous rappelle le travail des Gauchos Américains.
Aprés ces périlleuses démonstrations, un apéritif de bienvenue nous fût servi aux sons d’une Peña (troupe musicale taurine) où l’on put même danser pour se mettre en appétit.
Cette dernière nous accompagna toute la journée, et c’est joyeusement que l’on put déguster une gardianne de taureaux au riz camarguais. L’ambiance du repas avec l’orchestre aux musiques méridionales assorties de blagues fût appréciée par tous.
C’est joyeusement que l’on put assister aux jeux de Gardians.
A tour de rôle, un gardian, muni d’un bouquet de fleurs, en provoque deux autres, afin de se faire prendre son bien, jeux d’équilibre et de dextérité et communion avec sa monture.
S’ensuivit une abrivado.
Cela consiste à amener 4 taureaux encadrés par 7 chevaux de la manade aux arènes. Aprés avoir défilé devant nous au pas l’ensemble bien soudé a fait deux tours dans les arènes avant de procéder à la bandido (lâcher de taureaux).
Toutes ces démonstrations sont le travail quotidien de cette profession où il faut beaucoup de courage, force et agilité sans compter le danger permanent avec ces taureaux sauvages.
C’est assez tardivement et avec un peu de nostalgie que l’on se sépara de cette nature (qui est loin d’être morte).
Merci à tous pour votre participation, cela nous encourage beaucoup pour la suite.
Le Secrétaire Max GIRARD. maxgirard@sfr.fr